Qu’est-ce que le stress ?
Selon le chercheur et physiologiste Hans Selye (1907-1982), le stress serait l’ensemble des réactions du corps soumis à des contraintes de son environnement.
On distingue le stress positif (eustress), comme une bonne nouvelle, du stress négatif (dystress), tel qu’un accident ou une situation relationnelle difficile.
Cela inclut des facteurs externes qui peuvent être vus comme des agressions ou des stimuli. Il nous permet de répondre aux influx de notre environnement, de satisfaire nos besoins et de nous accomplir.
Lorsque des changements surviennent, notre corps est conçu pour maintenir un équilibre et s’adapter à son environnement. Le stress déclenche dans l’organisme des processus de survie « automatiques » (lutte, fuite ou inhibition) enfouis dans les mémoires cellulaires, et plus particulièrement dans le cerveau. Il modifie ainsi l’état physique et psychique, sans que l’on puisse intervenir.
Rétablir l’équilibre : la triade de la santé
La kinésiologie, ainsi que d’autres méthodes thérapeutiques, considèrent que le bien-être et l’équilibre (appelé aussi Homéostasie) d’un individu se repose sur l’harmonie de 3 grandes dimensions. Elle est représentée par un triangle équilatéral dont les 3 côtés sont interdépendants, qui représente lui-même le corps dans son équilibre.
Une modification sur un côté du triangle aura un impact sur les deux autres côtés :
- L’aspect émotionnel/psychique est en lien notamment avec les sentiments, les émotions, les pensées, les réactions … Il représente notre psychologie.
- L’aspect biochimique/nutritionnel représente quant à lui la respiration, la digestion, les battements cardiaques ou encore le cerveau, mais aussi le sang, la lymphe, les hormones… Il représente notre physiologie et notre dimension énergétique.
- Enfin, l’aspect physique/structurel représente le squelette, les muscles, les tendons, la peau, les ligaments, la posture… Il comprend les aspects physiques et anatomiques.
Quatre facteurs externes entourent également la Triade de la Santé et influencent considérablement l’expérience de la vie ainsi que tous les aspects de l’existence :
- L’histoire inclut le récit de la vie personnelle, l’héritage génétique de la famille et du groupe ethnique ;
- Le contexte se réfère à la situation de l’individu et/ou aux événements prenant place autour de lui ;
- L’environnement (social, familial, professionnel, communautaire…) qui peut être positif ou négatif ;
- L’avenir avec l’idée que les perceptions (présentes, passées) sont influencées par les espoirs et les rêves d’un indiGrâce à la kinésiologie, la personne prend conscience de ses besoins essentiels et peut mettre en œuvre par elle-même les actions nécessaires à l’assouvissement de ceux-ci.
L’équilibration
La finalité d’une séance de kinésiologie est de défuser les stress identifiés. Pour cela, on libère les charges émotionnelles, on annule le lien entre l’événement et le ressenti.
Ainsi, chaque élément constitutif d’un stress ne représente plus que sa fonction principale : une émotion redevient juste une émotion, un ressenti juste un ressenti et l’événement juste un événement. Ici, on parle de défusion de stress.
Cela est possible grâce à l’équilibration. Je dispose d’une multitude de protocoles qui me permettent de rétablir l’équilibre au sein de vos différents systèmes.
Est-ce que ça marche ?
La kinésiologie se développe depuis des années aux Etats-Unis et au Canada où elle est enseignée en milieu universitaire.
De plus en plus de personnes y ont recours en France et témoignent de l’efficacité des résultats obtenue. Si bien que le Brain gym par exemple commence à rentrer dans les établissements scolaires par le biais d’intervenants qui dispensent des ateliers aux enfants et enseignants afin d’aider les enfants dans leurs apprentissages.
Certains pédiatres, kinésithérapeutes, ostéopathes orientent également de plus en plus leurs patients vers la kinésiologie en complément de leur suivi.
Le kinésiologue n’établit ni diagnostic, ni traitement, ne fait aucune prescription et ne demande jamais de suspendre un traitement médical.
Ce n’est pas une pratique de guérison, elle s’avère en revanche être de bonnes alliées dans le cadre d’une prise en charge pluridisciplinaire pour bon nombre de pathologies, chroniques ou traumatiques.
Nous ne soignons pas une maladie mais nous travaillons sur l’état émotionnel lié à la maladie.